L'histoire du jeu
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Origine du nom
Snoreau (Québec, familier, nom commun): Enfant malin, espiègle, qui fait des mauvais coups sans méchanceté.
«Arrête de faire ton snoreau, Benjamin!» disait ma grand-mère quand je multipliais les mauvais coups. Le jeu porte donc ce nom parce que lire les expressions à voix haute, et en brouiller un peu les pistes pour ses invités, c’est un plaisir de snoreau.
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Un clin d'œil à notre culture
L'idée du jeu m'est venue lors d'un souper entre amis, à force de discuter des «trente sous» qui en valent finalement vingt-cinq.
Ces expressions québécoises colorées, un peu tordues et franchement belles racontent, à leur manière, notre culture, qu'on l'ait choisie ou héritée. Puis, c'est toujours plus drôle que les cours de grammaire.
Les prototypes
Les premiers prototypes étaient fabriqués à la main, avec des matériaux simples, mais beaucoup d’amour et d’attention aux détails. Ces versions initiales nous ont permis de tester nos idées et de récolter des retours précieux des premiers testeurs — des choix de couleurs jusqu’à la police, le type de papier, le boîtier, le feuillet d’instructions…
Un grand sac d’idées a été exploré pour ancrer l’image visuelle du jeu dans des références bien de chez nous : un vieux dictionnaire, l’œuvre principale de Madame Benoit, une chaise en bois de grand-papa, l’emballage des gommes à cinq cents Dubble Bubble et Bazooka, le lettrage doré sur la fenêtre d’une vieille pharmacie, la palette couleur d’une dinette qui sert fièrement de la bière d’épinette.